Comme bien d'autres, je n'ai pas vu venir la dissolution de l'assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron. Passé le sentiment de surprise, j'ai vite compris les enjeux.
J'ai aujourd'hui de l'espoir, grâce au Front Populaire et l'unité des partis de gauche. Cependant je ne suis pas dupe et me rappelle d'où je viens.
Ces élections ne nous sauverons pas, aucun parti, aucun candidat de gauche ne le fera à notre place. J'irai voter Front Populaire les 30 juin et 7 juillet prochains. D'ici là je tracterai, collerai, avec des militant·es politiques. En même temps je n'arrêterai pas de lutter, j'arracherai des affiches de partis néo-Nazis et autres fascistes, irai trasher des murs, accrocherai des banderoles et manifesterai.
L'un ne va pas contre l'autre, le vote n'est qu'un petit outil politique politicienne. Je l'utiliserai cyniquement à mes fins et pour celle de mes proches. Sans pour autant vendre mon âme et renoncer à l'activisme.